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LES MONTAGES DE CHANSONS QUI SE RESSEMBLENT
Saison 2007/2008
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"La libido au féminin"
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La libido au féminin Traditionnellement, dans la chanson populaire, les femmes n'évoquent l'amour physique qu'en termes voilés, et la plupart du temps, laissent entendre que, sur ce plan-là, c'est l'homme qui prend les initiatives. Celles qui transgressent ce "tabou" sont les filles faciles, dont les destinées tragiques faisaient la fortune des paroliers "réalistes". La libération sexuelle aidant, les interprètes féminines ont assumé leur libido avec de moins en moins de complexes. J'ai essayé de respecter cette progression dans ce montage dans lequel certaines chansons sont à la limite du hardcore. Vous reconnaîtrez au passage : 1. Titof dans un extrait de "Open Bed" dans une attitude machiste (de composition, bien sûr) typique... |
Vendredi 27/06/08 |
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Mercredi 25/06/08 |
Mardi 24/06/08 |
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K Maro "Femme like U" © 2004 |
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J'aime bien quand les auditeurs m'écrivent "cette ressemblance est si flagrante que Laurent Ruquier ne pourra qu'en convenir". Il y a pourtant des cas où il ne fut pas s'étonner de la ressemblance entre deux musiques : soit que l'une est l'adaptation de l'autre dans une autre langue, soit qu'il s'agisse de deux adaptations différentes faites à partir du même original. J'ai vraiment cru en l'occurrence que c'était le cas. Il n'en est rien : la chanson de K Maro, "Femme Like U" date de 2004, celle de Jeane Manson, "Ce que j'attends d'un homme", date de 2005. Les noms des auteurs et des compositeurs sont totalement différents, et pourtant, musicalement, l'intro (récitative) et le refrain des deux chansons sont rigoureusement identiques. Il y avait juste une différence de tonalité que j'ai légèrement nivelée pour qu'on puisse mieux les enchaîner. Alors, qu'est-ce qu'il en dit, Laurent Ruquier ? |
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Lundi 23/06/08 |
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Noa (chanteuse Américano - Israélienne) "Babel" © 1999 |
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Voilà une ressemblance qui va faire plaisir aux auditeurs Martiniquais car elle me permet de comparer d'une part et d'autre part La mélodie des refrains est identique, seuls les rythmes changent. Je me suis même amusé à superposer les deux chansons tout à fait à la fin... |
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"Les chansons pétomanes
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Hommage aux pétomanes Encore un sujet délicat, mais il ne sera pas dit que j'aurai reculé devant un tabou. Dans les années 1900, un certain Joseph Pujol, originaire de Marseille, triomphait au Moulin Rouge sous le nom du "Pétomane". On venait du monde entier pour voir ce phénomène jouer "Au clair de la lune" avec son instrument à vent. La "pétomania" n'allait pas tarder à se répandre dans la chanson, et on en trouve encore des traces aujourd'hui : 1. C'est Charlus qui ouvrit le bal avec ce titre "Elle faisait prout prout". C'est d'ailleurs grâce à lui que ce mot entra dans notre vocabulaire, au point que l'écrivain Marcel Proust vit son nom définitivement déformé par de nombreux confrères (authentique !). 2. C'est ainsi que Fernandel, jamais en reste quand il s'agissait d'utiliser un ressort comique, lui emboîta le pas et que "Félicie aussi" resta dans les annales. 3. Bourvil, dans un chef-d'œuvre intitulé "Timichiné la poupou", prouva que dans ce domaine, un Normand pouvait rivaliser sans peine avec Marseillais. 4. Henri Tachan ("Quoi de plus redoutable qu'un pet ?") donna à ce bruit ses lettres de noblesse en l'appelant "flatulence", une grande première dans le domaine de la chanson... 5. Jean-Marie Bigard s'y intéressa aussi dans un sketch resté célèbre et qui lui valut sa réputation de comique vulgaire (il n'est pas rare d'ailleurs qu'on le qualifie de "pétomane") 6. "Le petit monde de Mademoiselle Prout" est un concept de chez Universal qui surfe sur le goût immodéré des touts-petits pour la scatologie. Toute une collection de CD, coffrets, livres à colorier, 7. On conclut avec Jean Martiny, excellent fantaisiste de cabaret, qui dans sa chanson "Tempête de joie", prouve que, pour aborder ce thème, il faut de nos jours, y mettre un minimum de formes. |
Vendredi 20/06/08 |
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"Chroniqueurs-chanteurs de OVSG"
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Mercredi 18/06/08 |
Mardi 17/06/08 |
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Sady Rebbot (Générique Feuilleton) "Papa Poule" © 1982 |
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Les enfants de la télé des années 80 se rappellent sans doute un sympathique feuilleton intitulé "Papa Poule" où il était question - déjà - d'une famille recomposée. Le rôle principal - père de plusieurs enfants et dessinateur de BD - était tenu par Sady Rebbot (1935 - 1994). On a peut-être oublié le générique de ce feuilleton qu'interprétait également Sady Rebbot. Vous allez constater que, 17 ans plus tard, Patrick Sébastien a écrit une chanson à succès (musique de Jordi Bertran) sur une mélodie qui n'est pas très éloignée de celle de Papa Poule. C'est assurément un hasard, d'ailleurs les rythmes diffèrent. Et pourtant, vous allez vous rendre compte qu'il y a quelques coincidences dans les textes des deux chansons, notamment, le mot "chagrin".. |
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Lundi 16/06/08 |
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John Williams : B.O.F. "Les dents de la mer" (Jaws) © 1975 |
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• J'avais démontré il y a déjà un certain temps que le générique du Journal de TF1 semblait avoir été inspiré par un des thèmes de la Bande Originale du Film des "Dents de la Mer" (© 1975). Cette chronique podcastée continue à faire du buzz sur internet (pas moins d'une centaine d'occurrences). • Mais je m'étais rendu compte à cette occasion d'une autre ressemblance, que j'avais laissée de côté volontairement afin de ne pas perturber la concentration de vos oreilles. • Nous allons à nouveau "zoomer" sur cette phrase musicale, omniprésente dans presque tous les thèmes de la B.O.F. des "Dents de la mer", car il n'est pas invraisemblable de penser qu'elle a (peut-être) été plagiée par une star planétaire de la pop music, en l'occurrence Michael Jackson en personne qui, dans l'album "Dangerous" (meilleure vente mondiale de l'année © 1992) composera entre autres tubes une chanson intitulée "Heal The World". • Si vous tendez bien l'oreille, vous remarquerez que le couplet de "Heal The World" utilise les mêmes notes que cette mélodie obsessionnelle et récurrente des "Dents de la Mer". • La meilleure preuve en est fournie par la superposition des deux mélodies, en toute fin du montage... Rappelons que la musique du film, signée John Williams, date de 1975 et que Heal The World a été enregistrée 17 ans plus tard, en 1992. |
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Chansons "interlopes"
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Les chansons interlopes Je me suis en partie basé, pour cette sélection, sur les recherches de Martin Pénet (journaliste et historien de la chanson) concernant la "subculture homo depuis le XXème siècle", recherches qui ont abouti à un double CD comprenant une cinquantaine de chansons (sorties entre 1906 et 1966) qu'il qualifie d'interlopes (sous titré "Les homosexualités en question"). Ce terme, qui qualifie aujourd'hui un environnement mystérieux, équivoque, voire malsain, désignait au début du siècle le petit monde des "invertis" et autres "infréquentables". Car la chanson populaire n'a pas attendu la "libération des mœurs" pour évoquer, au cabaret ou au music-hall, différentes sortes de sexualités et autres fantasmes. La radio et la télévision permettent aujourd'hui à ces thèmes de rencontrer une plus large audience, mais il fut une époque où ces chansons-là, réputées vénéneuses, n'y avaient pas accès... Voici les extraits sonores illustrant ce sujet : 1. Fernandel : "Si j'étais midinette" |
Vendredi 13/06/08 |
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Mercredi 11/06/08 |
Mardi 10/06/08 |
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Christina Aguilera "Genie In A Bottle" © 1999 |
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Sheryfa Luna, (de son vrai nom Cherifa Babouche) est née en 1989 à Evreux (père algérien, mère française). Son premier single, "Quelque part", commercialisé en novembre 2007, se classe d'entrée en première place des ventes de singles dès sa première semaine de diffusion. Or, si on examine plus attentivement ce succès commercial, on s'aperçoit qu'il utilise exactement les mêmes ficelles qu'un des tout premiers hits de Christina Aguilera, "Genie In A Bottle", datant de 1999. La mélodie des refrains est quasiment la même, la manière de sussurer les couplets dans un râle suggestif est très proche, et l'utilisation systématique des "Babe, babe, babe" est un point commun de plus. Certes, il y a quelques petites différences, mais si vous mettez les deux chansons dans un shaker à cocktails, vous n'arriverez à les différencier que parce que l'originale est chantée en anglais, et la copie en français. |
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"Les drogués"
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Les drogués "Tu ne te drogues pas ? Tu n'es pas branché". C'est le message à peine voilé que véhiculent certains milieux mondains (dont certains animateurs radio-TV sont les dignes VRP). Ils n'ont pas inventé grand chose : il y a un siècle, si l'on en croit les chansons d'époque, il y avait deux sortes de désespérés : les pauvres, qui se saoûlaient au gros rouge, et les riches, qui s'adonnaient à la "blanche". Dans ces chansons-là, les "camés" de la Belle Epoque justifiaient leur addiction en invoquant en général une irréparable déception amoureuse. Aujourd'hui, les chansons ne font plus l'apologie des drogues dures. On se borne à souligner le caractère festif des drogues douces dont on réclame la légalisation. Les interprètes sélectionnés ici ont un point commun : ils parlent de leur expérience à la première personne. Le fil rouge de ce montage est une chanson de Marie Dubas, "Le Tango Stupéfiant", pastiche de chanson mélodramatique où elle fait un résumé parodique du scénario typique de ces "chansons toxiques". Les interprètes de ces œuvres nous sont pour la plupart inconnus. Leur carrière s'est peut-être terminée prématurément pour cause d'abus de paradis artificiels... Voici leurs noms : Marie Dubas : "Le Tango Stupéfiant" Et, côté "jeunes" :
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Vendredi 06/06/08 |
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Mercredi 04/06/08 |
Mardi 03/06/08 |
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"She's Electric" © 1995 du groupe OASIS EST UN PLAGIAT DE PLUSIEURS CHANSONS : The Beatles "While My Guitar Gently Weeps" © 1968 |
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Certains prétendent que le groupe Oasis est aux Beatles ce que Pascal Obispo est à Michel Polnareff, un clone... C'est très exagéré : les frères Gallagher n'ont pas plagié que les chansons des "4 de Liverpool". La chanson "She's Electric", sortie en 1995 est un excellent exemple de leur travail de copié-collé. 1. L'intro rappelle vaguement le riff de Instant Karma, de John Lennon (© 1970) |
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Lundi 02/06/08 |
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Jean-Louis Murat "Perce-Neige" © 1996 |
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Présentons d'abord Alex David Turner : chanteur et guitariste britannique né en 1986 à Sheffield, il est le leader du groupe The Arctic Monkeys (fondé en 2002) dont il compose tous les titres. Coïncidence ou influence ? Toujours est-il qu'un auditeur, David, me signale l'étonnante ressemblance mélodique de cette chanson avec "Perce-Neige", chanson de Jean-Louis Murat (Jean-Louis Bergheaud pour l'état-civil), datant de Septembre 1996 figurant dans son album "Dolorès". |
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"Chansons censurées" (02)
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Les chansons censurées (02) Il y a quelque temps (c'était un des premiers sujets de chansons taboues), nous avions écouté un montage d'extraits de chansons censurées par le pouvoir politique (ou les media) à l'époque de leur création. Voici donc une deuxième fournée, qui nous permettra d'entendre : 1. Léo Ferré : "Monsieur Barclay". Le vieux lion s'en prend au "matraquage" dans le domaine de la chanson |
Vendredi 29/05/08 |
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Mercredi 28/05/08 |
Mardi 27/05/08 |
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THEM (vocals Van Morrison) : "Gloria" © 1964 |
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La Bande Originale du Film "Ne nous fâchons pas" (réalisé en 1966 par Georges Lautner avec Lino Ventura, Jean Lefebvre, Michel Constantin, Mireille Darc, etc...) avait été initialement confiée à Michel Magne (qui avait déjà signé celle des "Tontons Flingueurs"), mais qui, ayant besoin de repos, s'était déchargé de cette tâche sur son collaborateur Bernard Gérard. L'une des chansons du film, intitulée "Akou", interprétée par Graeme Allwright (qui en avait également signé les paroles anglaises), Il semblerait que le temps a manqué pour "maquiller" l'emprunt (c'est souvent le cas dans le cinéma ou les compositeurs peuvent difficilement tenir des délais). C'est ainsi que Graeme Allwright a été amené à co-signer un plagiat intégral de "Gloria". Pour se repérer dans le montage que vous allez entendre, j'ai inséré des sons de buzzer : un coup pour l'original, deux coups pour la copie. On commence par la copie... |
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Lundi 26/05/08 |
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Dossier Eurovision 1. Claude François "Fleur Sauvage" (©1970 ) vs Dima Bilan "Believe" (©2008)
vs Massiel "La la la" (©1968) vs Friends "Listen to Your Heartbeat" (©2001) |
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Chaque année, lors du Concours Eurovision de la Chanson, il y a des règlements de comptes en coulisse, certains pays s'accusant réciproquement de plagiats musicaux, ce qui est parfois avéré. Je vous propose trois exemples de ressemblances qui n'ont à ce jour pas donné lieu à controverse. • La première concerne la chanson "Believe" (© 2008) qui vient de permettre au candidat russe, Dima Bilan, de triompher avant-hier. J'ai l'impression que la mélodie du début ressemble beaucoup à une chanson de Cat Stevens, "Wild World" (© 1970) dont j'ai choisi l'adaptation française de Claude François "Fleur sauvage" pour des raisons de tonalité. • La seconde, c'est cette fameuse chanson intitulée "La, la la" qui fit gagner Massiel, la concurrente espagnole de 1968 (grâce à la pression, dit-on, du général Franco). Le refrain présente à mon avis quelques similitudes avec célèbre chanson "With A Little Help From My Friends" (signée Lennon & mcCartney © 1967) dont je vous propose la reprise de Joe Cocker. • La troisième, enfin, concerne le groupe Friends, qui représentait la Suède en 2001, et qui avait fini 5ème avec la chanson "Listen To Your Heartbeat". Leur prestation a occasionné deux procès : leur musique ressemblait en effet à la chanson qui avait représenté la Belgique en 1996, et surtout le style du groupe était un plagiat intégral de celui du groupe ABBA. |
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Chats, minous, etc...
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Peut-on appeler un chat : "un chat" ? Alors qu'on prétend vivre une époque sans tabous, il y a encore des gens qui n'appellent pas forcément un chat, un chat. Et j'en connais même qui, quand ils vous parlent de chats, ne pensent pas nécessairement aux mêmes chats que vous. On retrouve cette hypocrisie (bien vénielle) dans le domaine de la chanson : c'est ce qui nous reste d'une époque où on aimait bien cultiver l'art de l'ambigü "poétique" ! Dans ces chansons là, il est question de matous, de minettes, de minous qui curieusement n'aiment pas le mou, mais qui apprécient qu'on leur donne notre langue et ne se plaignent pas quand on les fouette... Dressez bien l'oreille, vous allez successivement entendre : 1. Colette Renard : "La Chatte" (poème libertin) |
Vendredi 22/05/08 |
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Mercredi 21/05/08 |
Mardi 20/05/08 |
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Damien Saez & les autres |
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Quand, la semaine dernière, Philippe Vandel m'a suggéré de comparer le dernier opus de Damien Saez avec une chanson de Noir Désir, j'ai signalé, vous vous en rappelez, que j'avais un dossier concernant Saez depuis son premier album. Il ne s'agit pas de plagiats flagrants, je rassure ses admirateurs inconditionnels, mais il est assez flagrant qu'en tant que compositeur, il a été influencé par de glorieux aînés. Je vais tenter de le démontrer avec quatre exemples de comparaisons. 1. Dans son tout premier album, en 1999, on relève notamment une chanson (dont il a signé paroles & musique) intitulée "Jours étranges". La mélodie offre incontestablement quelque ressemblance avec une chanson des Doors de 1967 qui porte exactement le même titre, mais en anglais : "Strange Days". Etrange, n'est-il pas ? 2. En 2002, choqué par le score de Le Pen au premier tour des présidentielles il écrit et enregistre en moins d'une journée un single intitulé "Fils de France". La musique et le texte du refrain : "Nous sommes, nous sommes la Nation des Droits de l'Homme" n'est pas sans rappeler la musique et le texte d'une chanson de P.O.D. (Payable On Death), "Youth Of The Nation" ("We are, we are, the youth of the nation") écrite (en 2001) en réaction aux fusillades meurtirères dans les universités américaines. 3. En 2004, on trouve dans le 3ème album de Saez une chanson intitulée "Marie ou Marylin" dont certains passages sont très nettement influencés par une chanson de Jacques Brel : "Ces gens-là" (© 1965) 4. Enfin, en 2008, dans son 4ème album, la ressemblance mélodique entre "Jeunesse, lève-toi" et la chanson de Noir Désir, "Le vent nous portera" (© 1997) n'a pas échappé à notre camarade Philippe Vandel dont je salue l'oreille affûtée. |
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Lundi 19/05/08 |
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Jean-Louis Blèze " La Fête à Neuneu" © 1944 vs Carlos " Tirelipimpon" © 1989 |
Nous l'avons plusieurs fois vérifié, les chansons à boire, les chansons festives "bien de chez-nous" sont bâties sur des schémas harmoniques délibérément simplistes. Sinon, on aurait du mal à faire reprendre les refrains en chœur. C'est peut-être aussi grâce à ça qu'elles peuvent traverser les époques. Ce n'est donc pas étonnant qu'il y ait des ressemblances, parfois flagrantes entre certaines d'entre elles. J'ai déniché récemment sur le site de l'INA un Palmarès des Chansons datant de 1966 où on voit un ancien succès de Maurice Chevalier, "La Fête à Neuneu" (© 1944), reprise par un certain Jean-Louis Blèze (ancien raconteur de blagues incontournable dans les cabarets parisiens qui sévissait également dans l'émission "La Classe" où Fabrice se plaisait à le traiter de cancre). C'est là que je me suis aperçu que le refrain rappelait beaucoup celui d'une chanson de Carlos écrite en 1989 et intitulée "Tirelipimpon". Les deux chansons ayant été des tubes, ça prouve bien que la fibre musicale populaire ne s'embarrasse pas de subtilités superflues, mais au contraire, de bonnes grosse ficelles faciles à retenir. Avis aux compositeurs en mal d'inspiration ! |
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Les chansons "codées"
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Ces chansons contiennent des mots naguère considérés comme tabous, ces fameux "gros mots" qui nous faisaient pouffer de rire quand nous n'étions pas tout à fait en âge d'en comprendre pleinement le sens. Pour arriver à les insérer dans les chansons, afin que les adultes en comprennent le sens caché sans choquer les oreilles chastes, les auteurs utilisaient de grosses ficelles, toujours à peu près les mêmes : les fausses rimes, le bégaiement, la contrepèterie. Il nous en reste aujourd'hui un réflexe pavlovien : certains mots nous font encore dresser l'oreille. Les manuels de contrepèteries répertorient ces mots comme "tabous"... Ces tabous ont-ils encore cours de nos jours ?
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Vendredi 16/05/08 |
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Mercredi 14/05/08 |
Mardi 13/05/08 |
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The Ronettes "Be My Baby" © 1963 vs The Beach boys "Don't Worry Baby" © 1964 |
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"Be My Baby", énorme tube de l'année 1963, fut écrit par le célébre producteur américain Phil Spector et interprétée par un groupe vocal féminin, The Ronettes dont il épousera la principale chanteuse, Ronnie Bennet (les deux autres étant la sœur et la cousine de la première). Cette chanson fut adaptée en français la même année sous le titre "Reviens vite et oublie" (chanté par Frank Alamo et les Surfs) puis en 1987 sous le titre "Comme aujourd'hui" par Sheila. Elle servit de support aux spots publicitaires des jeans Levi's en 1988 ce qui valut à cette chanson une seconde jeunesse au Top 50 Entre 1960 et 1970, chaque chanson produite par Spector devenait inévitablement un titre à succès qui lui permit d'être immensément riche à 25 ans. Il produisit Ike & Tina Turner mais beaucoup de ses artistes mirent fin à leur collaboration à cause son comportement de plus en plus imprévisible (il dégainait un arme à tout bout de champ). Il est actuellement en jugement pour le meurtre de la comédienne Lana Clarkson le 3 février 2003. On lui doit notamment une technique d'enregistrement nommée "Wall Of Sound" : enregistrement en mono d'un grand orchestre incluant violons cuivres, guitares, batteries et percussion donne ce son immédiatement reconnaissable (cf. les versions originales de "Da Doo Ron Ron", "Unchained Melody", "Proud Mary" Instant Karma, "The Long And Winding Road", "My Sweet Lord", "Imagine") qui a autant influencé les Beach Boys que les Beatles (dont il produisit l'album Let It Be ainsi que plusieurs albums solo de John Lennon et de George Harrison). La légende dit qu'en entendant "Be My Baby" à la radio que Brian Wilson (des Beach Boys) se demanda s'il pouvait faire aussi bien. Sa femme Marilyn le rassura en disant "Dont Worry, Baby" et c'est ainsi que cette copie à peine déguisée de "Be My Baby" devint en 1964 la face B du 45 Tours où figurait en face A le mythique "I Get Around"... A noter que Lennon et les Beach Boys ont également enregistré leur version de "Be My Baby" |
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Mardi 06/05/08 |
Lundi 05/05/08 |
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Charles Aznavour "Prends le chorus" 1960 vs Dany Brillant "Viens à Saint Germain" 1991 |
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"Chansons qui se répondent" Il ne s'en cache pas : Dany Brillant a été très influencé à ses débuts par le style des années 50, notamment celui des chansons de Charles Aznavour. Je pense avoir le modèle qui a inspiré la chanson "Viens à Saint Germain" que Dany Brillant interprétait dans son tout premier album C'est ça qui est bon (© 1991) : Il s'agit de "Prends le chorus", une chanson très "jazzy" que Charles Aznavour avait enregistrée en 1961 dans l'album "Je m'voyais déjà" au moment où lui-même allait devenir une vedette (chanson qui dont "Pour faire une jam" - datant de 1957 - était un peu le brouillon). Il ne s'agit nullement d'un plagiat, et pourtant les deux chansons ont un air de famille : Puisque les deux chansons (malgré un différentiel de 31 ans) se font chorus et se répondent, il m'a paru intéressant de vous proposer un duo virtuel entre Ch. Aznavour et D. Brillant. |
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Mardi 29/04/08 |
Lundi 29/04/08 |
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Mick Jagger "Sweet Thing" 1993 vs Christophe Maé"On s'attache" 2007 |
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"On s'attache", premier grand succès de Christophe Maé sur son premier album solo en 2007 (Auteur : Lionel Florence Compositeurs : Bruno Dandrimont et Christophe Maé) présente à mon avis une ressemblance assez nette (tout au moins dans les couplets) avec : "Sweet Thing", une chanson écrite et interprétée par Mick Jagger en 1993 dans son album solo Wondering Spirit. Entre deux albums des Stones qui n'en sortent qu'un tous les 5 ans, l'infatigable Mick Jagger sort régulièrement des albums solo. Celui-ci en fait partie. Dans cet album il a écrit et composé la plupart des chansons dont celle-ci. |
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"Antisémitisme ou malentendu ?"
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Le montage d'aujourd'hui est essentiellement axé sur une chanson, "La noce à Rebecca" (© 1927), qui, sortie de son contexte, peut être considérée comme caricaturalement antisémite. On a d'ailleurs reproché à Georgius le texte de cette chanson, (reprise par la suite par Fernandel). Particulièrement lors de l'épuration qui a suivi l'occupation allemande. Ça montre bien qu'il y a encore un tabou autour de mots comme "arabe, juif, noir" : la réaction prétendument antiraciste qu'ils provoquent n'est-elle pas elle-même une forme de racisme ? Ce qui corrobore bien la phrase célèbre de Pierre Desproges (autre spécialiste de la distanciation) : On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. |
Vendredi 25/04/08 |
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Mercredi 23/04/08 |
Léo Ferré "Tu n'en reviendras pas" 1961 vs Cali "Les beaux jours approchent" 2007
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L'Espoir, Troisième album de Cali est sorti le 28 janvier 2008. L'une des chansons s'intitule "Les beaux jours approchent". Il n'a pas échappé à de nombreux internautes, que la mélodie rappelle irrésistiblement le style de Léo Ferré. Un auditeur, Nicolas, estime avec raison que la musique copiée serait "La Mélancolie" (1964). C'est vrai, mais en poussant un peu plus mon investigation dans la discographie intégrale du vieux Lion, j'ai découvert que Ferré lui-même s'était auto-plagié musicalement avec un poème de Louis Aragon, "Tu n'en reviendras pas", mis en musique en 1961. Voilà donc pourquoi la chanson de Cali sonne tellement "variété classique" : le modèle de référence a 46 ans d'âge (et encore, je ne suis pas allé cherché plus avant) !
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mardi 22/04/08 |
Mylène Farmer "Pourvu qu'elles soient douces" 1988 vs Michalis Hatzigiannis "Akatallili skini" 2004
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A en croire l'encyclopédie Wikipedia, Michalis Hatzigiannis est un des chanteurs-compositeurs les plus populaires de la variété grecque. En 2004, il fut la vedette du spectacle de clôture des Jeux Olympiques d'Athènes où il interpréta notamment son tube de l'époque, "Akattallili skini". Là, de nombreux fans de Mylène Farmer n'en crurent pas leurs oreilles : le refrain de cette chanson est un plagiat intégral de "Pourvu qu'elles soient douces" (© 1988). Je dis bien plagiat, car s'il s'agissait d'une adaptation, les couplets auraient des mélodies identiques, or il n'en est rien (d'ailleurs les auteurs crédités sont différents).
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lundi 21/04/08 |
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Mercredi 16/04/08 |
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"La Mysogynie rampante"
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Les propos mysogynes peuvent de nos jours valoir quelques ennuis à leurs auteurs (cela peut aller de la simple réprobation à l'assignation en justice). Encore faut-il pouvoir déterminer s'il s'agit de machisme délibéré ou d'humour (déplacé). • Le fil rouge de ce montage c'est Fatal Bazooka (Mickaël Youn) "C'est une pute"
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Vendredi 04/04/08 |
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Mercredi 02/04/08 |
Darcelys "Une partie de pétanque" 1941
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Louis Prima (1910 - 1978) était, d'après le site Wikipedia un chansonnier, chanteur, acteur, violoniste et trompettiste de jazz américain d'origine sicilienne. On apprend qu'il épousa en 1942 une jeune femme nommée Louise Polizzi née à Marseille dans le quartier des Chartreux où Joseph Pagnol, père du futur académicien, fut instituteur. En 1943, (toujours d'après Wikipédia), chargé de préparer un nouveau spectacle au profit de l'armée, il eut l'idée de s'inspirer d'une java marseillaise que fredonnait souvent son épouse "Une partie de pétanque", créée deux ans auparavant (donc, en 1941) par le chanteur Darcelys (de son vrai nom Marcel Domergue / 1900 - 1973, il joua un rôle dans Angèle, de Pagnol en 1934 et créa une autre chanson marseillaise célèbre "Un petit cabanon") pour en faire un des premiers rocks de l'histoire : "Just A Gigolo" • La chose est passée d'autant plus inaperçue que Louis Prima eut l'idée de transformer le trois temps de la java d'origine en un quatre temps de rock ternaire et de souder le début de la mélodie du couplet (de la "Partie de pétanque") avec la fin de celle du refrain. • En procédant inversement, c'est à dire en enlevant un temps par mesure à "Just A Gigolo", on retrouve la mélodie de notre chanson marseillaise. • Et pour prouver la ressemblance, superposons ce "Gigolo" à trois temps avec un instrumental de "La partie de pétanque" interprété à l'accordéon. ...C'est assez étonnant, vous ne trouvez-vous pas ?
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mardi 01/04/08 |
Lily Allen "Friday Night" 2006
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Ridan (de son vrai nom Nadir Kouidri - Ridan est le verlan de son prénom) est un chanteur français d'origine algérienne né en 1975, ancien rappeur (producteur du maxi "30 rappeurs contre la censure"). Son premier album "le rêve ou la vie" a été consacré en 2005 Victoire de la musique (album révélation de l'année). Mais ce reggae en rappelle un autre, "Friday Night" composé et interprété un an auparavant (© 2006) par la jeune chanteuse anglaise Lily Allen (21 ans, révélée par MySpace) dans son album "Alright, still". Relevons enfin dans le texte de Lily Allen (qui raconte une sortie en boîte) un mot autocensuré dans un passage qui traduit bien le ton de cette chanson acide :
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lundi 31/03/08 |
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"La virginité"
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La virginité constitue une des valeurs essentielles prônées par les intégrismes religieux. Et donc à nouveau d'actualité dans une époque de retour à l'ordre moral comme celle que nous connaissons aujourd'hui. Et surtout un sujet de société que la chanson, témoin de son temps, a abordé, souvent avec beaucoup de tolérance. Soulignons que pour tout un chacun ce concept nous renvoie en général à la virginité féminine et/ou prénuptiale, que dans ce cas on appelle aussi "l'honneur"... Mot qui n'a pas cours quand on évoque la virginité masculine... Si ce thème est présent en chansons, c'est le plus souvent Le reste est à mettre au rayon "Bêtisier".
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Vendredi 28/03/08 |
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Mercredi 26/03/08 |
Emily Dickinson (1830-1886) "POÈMES"
Mylene Farmer "Peut-être toi", "Ange, parle-moi", "J'attends" (© 2005)
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MYLÈNE FARMER A PLAGIÉ UNE POÈTESSE AMÉRICAINE DU XIXème SIÈCLE A la page 17 d'une brochure intitulée "Mylène Farmer et vous", l'auteur d'un article qui tient à garder l'anonymat (mais qui en a donné de larges échos sur internet), dans l'album de Mylene Farmer "Avant que l'ombre" paru en 2005, trois chansons comportent des emprunts faits à des quatrains d'une poétesse américaine du XIXème siècle nommée Emily Dickinson. Ces "emprunts" bien que sous forme de traces, sont bien réels mais Mylene Farmer (qui a signé ces textes sans mentionner ces citations) a pris soin de les répartir dans trois chansons différentes. A priori, cela diminuait les probabilités qu'on repère ces coïncidences, d'autant que les poèmes d'Emily Dickinson ne doivent pas s'arracher chez les libraires, et qu'il est fort possible qu'il y ait des traductions différentes. Pour une fois que je ne m'en prends pas à Bernard Lavilliers (!)... J’ai trouvé sur internet (en cherchant beaucoup) une étude intéressante comparant :
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Mardi 25/03/08 |
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Mercredi 19/03/08 |
Rihanna "Umbrella" 2007 vs Sofia Essaidi" Femme d'aujourd'hui " 2008
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Dans la prochaine comédie musicale de Kamel Ouali "Clépopâtre" (musique de Lionel Florence et Patrice Guirao avec chansons additionnelles de David Guetta et Pascal Obispo) qui ne démarrera qu'en Janvier 2009 mais dont la location a commencé la semaine dernière, le rôle titre a été confié à une demi-finaliste perdante de la Star Ac (excellente danseuse au demeurant) nommée Sofia Essaidi. Le single et le clip de sa chanson "Femme d'aujourd'hui" viennent de sortir. Ça n'est pas passé inaperçu sur le web : le clip et la musique sont plagiés d'après "Umbrella" de Rihanna. Il suffit pour s'en convaincre de saisir sur Google les termes "Sofia Essaidi plagiat"
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Mardi 18/03/08 |
Michel Sardou "Comme d'habitude" 1967 vs Benjamin Biolay "Les cerfs volants" 2001
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La chanson de Benjamin Biolay "Les Cerfs Volants" figurait dans son tout premier album "Kennedy Rose" (enregistré en 2001, paru en 2002). Et déjà, à cette époque-là, mon camarade François Morel, qui l'avait entendu à la radio, avait décelé une ressemblance musicale qu'il m'avait signalée. Je n'en ai pas parlé à l'époque parce que je pensais que le titre n'était pas très connu. Aujourd'hui, c'est peut-être à cause du clip visible sur U Tube, mais deux auditrices en une semaine m'ont parlé de cette chanson (et d'ailleurs, sur U Tube, il est fortement question que de ce prétendu "plagiat"). Alors tant pis, je vais donc lâcher le morceau : on ne peut s'empêcher, en écoutant cette mélodie, de penser à "Comme d'habitude", que Jacques Revaux composa pour Claude François en 1967. J'ai choisi la version chantée par Michel Sardou. Pour deux raisons : d'abord, parce que, vous l'avez vous même souligné, Cloclo est un peu trop omniprésent en ce moment, et surtout parce que Sardou est Biolay chantent exactement dans la même tonalité ce qui est plus facile pour démontrer la ressemblance entre les deux chansons.
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Lundi 17/03/08 |
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"Cachez ce sexe (masculin)"
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• Berthe Sylva, ("Le joli fusil" dans les années 30), utilise le classique symbole phallique du fusil (à deux coups !) • "Ah vous dirais-je maman" (interprétée par Colette Renard) est une chanson libertine du XVIIIème siècle (dont les enfants connaissent une version très édulcorée), et nous décrit une espèce de "petit rat sans pattes" • Gilbert Bécaud, dans "Les cerisiers sont blancs" (© 1968) est tourmenté par la "bébête qui monte" • La même année Jacques Lanzman par la voix de Jacques Dutronc ("Paris s'éveille"© 1968) s'intéresse à un autre célèbre symbole phallique : l'obélisque dressé au milieu de la Place de la Concorde entre la nuit et la journée (tel une érection matinale) • Ce phénomène de lévitation surprend Bourvil en plein duo coquin (et parodique) avec Jacqueline Maillan. Mais l'objet en question est sobrement désigné par le vocable "Ça" (© 1970) • Le même Bourvil, qui, à ses débuts, jouait sur les mots dans "Les crayons" (© 1946) • Et enfin, Michel Polnareff, qui en 1978, n'avait pourtant jamais encore entendu parler de Bill Clinton, proposait à ses admiratrices un "Cigare à moteur" dirigeable qui avait sans doute pour effet d'enflammer leur imagination. |
Vendredi 14/03/08 |
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Mercredi 12/03/08 |
1. The Rasmus "Not Like The Other Girls" 2003 vs Tokio Hotel "Spring nicht" 2007
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Festival Tokio Hotel
Le groupe de rock allemand Tokio Hotel, fondé en 2001, connaît un immense succès auprès des adolescents européens (et surtout des adolescentes). Très médiatisé, il est entre les mains de quelques producteurs qui ont des visées tellement commerciales, qu'on ne peut pas dire que l'originalité musicale du groupe soit leur souci principal. De nombreux emprunts musicaux à des groupes antérieurs sont repérables dans leur répertoire. On peut même repérer plusieurs "copiés-collés" au sein d'une même chanson J'ai choisi cinq exemples assez caractéristiques de "plagiats" dont voici les originaux : • Manifestement le groupe funk finlandais "Rasmus" est très apprécié des musiciens de Tokio Hotel puisqu'ils ont plagié au moins deux de leurs chansons (que nous entendrons en début et en fin du montage) • "Iris", chantée par le groupe de rock américain Goo Goo Dolls est une chanson connue pour avoir été la B.O.F du film "La cité des anges" (Brad Silberling © 1998) •"Set It Off" est un titre du groupe de métal californien P.O.D. (Payable On Death) figurant dans l'album "Satellite" qui fut un succès mondial. • Et enfin "Wake Me Up When September Ends" figure dans un opera-rock des punks californiens Green Day, critiquant ouvertement le président George Bush (l'album, qui atteint la première place des charts cette même année 2001, s'intitule "American Idiot".
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Mardi 11/03/08 |
France Gall "Poupée de cire, poupée de son" © 1965 vs
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Chocola et Vanilla sont des dessins animés japonais (au départ, des "manga") diffusés sur Canal J à l'intention des tout-petits enfants. La série est née au japon en 2005 et 6 tomes représentant 51 épisodes sont déjà disponibles chez l'éditeur Kurokawa. C'est histoire de deux jeunes sorcières, Chocola Meilleure et Vanilla Mieux, amies et rivales à la fois qui concourent pour le titre de reine du monde magique. Le générique de début (que j'ai pu trouver en version française) utilise dans le refrain, même dans la version japonaise, les mots français "Chocola à la folie". Or, dès le début de ce générique, les notes qui accrochent l'oreille rappellent "Poupée de cire, poupée de son", chanson que Serge Gainsbourg écrivit pour France Gall, et qui permit à ce célèbre tandem "Luxembourgeois" de gagner le concours de l'Eurovision en 1965. A signaler d'ailleurs que c'était la première fois le prix allait à un titre qui ne fût pas une ballade, mais au contraire un rythme rapide, ce qui ouvrit de nouvelles perspectives aux futurs compétiteurs. L'emprunt est très habile : on trouve dans "Chocolat à la folie" des morceaux entiers de "Poupée de cire", mais on ne dépasse jamais les huit mesures fatidiques qui pourraient faire taxer les japonais de plagiaires...
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Lundi 10/03/08 |
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Mercredi 05/03/08 |
Gérald de Palmas "Une seule vie" °© 2000 (Gérald de Palmas) vs Christophe Maé" "Belle demoiselle" © 2007 (Michel Domissek)
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"Marcher dans le sable" est le troisième album de Gérald de Palmas (de son vrai nom Gérard Gardinier, né en 1967 à Saint Denis de la Réunion. Il doit son pseudo à sa grand mère paternelle Roxane de Palmas). Christophe Maé (de son vrai nom Christophe Martichon, né en 1975 à Carpentras) fut repéré par Dove Attia avant que ne sorte son premier album (signé par Zazie) pour avoir jouer dans le "Roi Soleil" le rôle de Monsieur, frère du roi. Son premier album solo attendra donc 2007 pour sortir, mais la chanson "On s'attache" fait un carton certifié triple disque de platine. Quand on l'entend chanter "Belle Demoiselle", le deuxième single tiré de son album "Mon Paradis" on ne peut s'empêcher de le comparer à Gérald de Palmas interprétant "Une seule vie". Certes, les mélodies ne sont pas totalement identiques, mais tout le reste se ressemble de façon étrange : les enchaînements d'accords (empruntés sans doute à "Save Tonight"' d'Eagle Eye Cherry), l'orchestration avec la guitare acoustique au premier plan, le rythme et surtout les voix. A tel point qu'en faisant croiser quelques passage de chaque titre, on peut obtenir, à défaut de chansons qui se ressemblent, des chanteurs qui se répondent...
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Mardi 04/03/08 |
Bernard Lavilliers "L'été" © 2004 vs Bernard Lavilliers "Maria Bonita" © 2008
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Je m'étais promis d'oublier Bernard Lavilliers pendant un certain temps, pour qu'on n'aille pas penser que je fais une fixation sur ses chansons. Mais un auditeur de Besançon, Nicolas, me fait remarquer fort à propos une ressemblance musicale assez flagrante entre une chanson de son dernier album "Maria Bonita" (© 2008) et une œuvre antérieure figurant dans l'album "Carnets de Bord", intitulée "L'Été" et datant de 2004. Je pense qu'il vaut mieux en parler tant que l'album "Samedi soir à Beyrouth" est encore dans l'actualité. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un auto-plagiat, car la chanson "L'Été" est l'adaptation française (par Lavilliers) d'une chanson composée par deux brésiliens dans le style traditionnel du Nordeste (assez proche du balancement de la biguine). "Maria Bonita", la plus récente, est instrumentée "reggae"... Il n'empêche que les mélodies des couplets et refrains respectifs sont si proches, (avec des chœurs qui interviennent exactement au même endroit) que je ne n'ai pas pu résister à la tentation de mélanger les deux textes... Et ça fonctionne ! Démonstration, maestro ...
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Lundi 03/03/08 |
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"L'avortement"
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La preuve que l'avortement est un tabou : que l'on soit pour ou contre, prononcer ce mot donne presque la nausée. Quelques repères historiques... • Gérard Berliner, dans "Louise" évoque le temps effroyable des "faiseuses d'anges",
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Vendredi 29/02/08 |
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Mercredi 27/02/08 |
Tino Rossi & Armand Mestral "Le Rêve Passe" © 1906 vs Carlos "Tout nu et tout bronzé" © 1973
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De même que beaucoup de marches militaires sont des détournements habiles d'airs d'opéra entraînants, il n'y a pas besoin de creuser beaucoup pour deviner quelles sont les marches militaires qui ont servi de trame à de nombreuses chansons festives des années 70.Par exemple, nous en avons déjà parlé, "La Chenille est une resucée de "Sambre et Meuse". Je suis en mesure de prouver aujourd'hui que le compositeur de la musique de "Tout nu et tout bronzé" dont Carlos fit un succès en 1973 devait certainement avoir en tête le schéma mélodique d'une marche (anti-prussienne et pro-Napoléonienne) datant de 1906 et qui fut reprise notamment en 1935 par Tino Rossi et en 1950 par Armand Mestral. Elle est intitulée "Le rêve passe". Note : cette chanson est parodiée dans la bande dessinée "Le Fils d'Astérix" : Rosaépine berce le bébé aux accents martiaux de cette chanson.
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Mardi 26/02/08 |
Hervé Cristiani "Il est libre Max" © 1981 (Hervé Cristiani) vs Sabine Paturel "Insatiable et rebelle" © 1990 (Hervé Cristiani)
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Après un premier succès, "Les bêtises" (sorti en 1986 et produit par Bernard Ricci, premier mari d'Alice Dona et père de Raphy) resté 32 semaines au Top 50, Sabine Paturel (née à Toulon en 1965) peine a surfer sur la vague du succès : son deuxième 45 Tours, "Petit bouchon" ne dépassera pas la 13ème place. En 1990, elle fait une ultime tentative dans la chanson avec un single dont Guy Carlier signe la face B alors qu'Hervé Cristiani compose "Insatiable et rebelle", titre de la face A (le regretté Marcel Dadi assure les parties guitares). Quand on entend le refrain de cette chanson, la ressemblance avec le couplet de "Il est libre, Max" (©1981), le grand succès d'Hervé Cristiani (né le 08/11/1947) est tellement flagrante qu'on se demande si Cristiani (qui est, certes, d'origine corse) est un compositeur paresseux ou bien s'il croyait tellement peu à l'avenir de Sabine Paturel dans la chanson qu'il n'a pas jugé utile de se creuser outre mesure... D'ailleurs, comme pour Sabine Paturel, l'année 1990 sera aussi pour Cristiani l'année de sortie de son dernier disque...
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Lundi 25/02/08 |
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Les sous-entendus (réels ou imaginaires
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Il ne s'agit pas d'évoquer les chansons délibérément grivoises, libertines, en fausses rimes ou contrepèteries. Par exemple, quand les chanteurs des années 50 sussuraient "mon cœur est gonflé de désir", on se doute bien qu'il s'agit d'une image "convenable"... Médicalement, la chose eût été bien plus inquiétante :-) Parmi ces images suggestives, il y a les instruments de musique : Que faut-il comprendre ? Liane Foly se charge de nous l'expliquer avec pratiquement les mêmes mots dans "Ça va, ça vient" : côté pile ou côté face... Et côté gourmandises, il y a ces fameuses "sucettes" que le pervers Gainsbourg mettait sournoisement dans la bouche de la jeune France Gall qui dut patienter encore quelques années avant qu'on lui fasse un dessin. La "languette" dont parle Anne Sylvestre, c'est une de ses fameuses "fabulettes" où elle apprend aux enfants à lacer leurs chaussures. Chez Guesh Patti, en revanche, il n'y a pas besoin de dessin. N'empêche que quand on entendait cette chanson la première fois, on se demandait si c'était du hard ou du cochon.... Même topo dans la chanson d'Alain Bashung "Ma petite entreprise" : c'est peut-être dû à son articulation ou à sa voix noyée par l'instrumentation, mais tout le monde n'avait pas forcément compris la "connotation" fortement sexuelle. Je laisse la conclusion à Charles Trénet, dont certaines chansons comprenaient des messages subliminaux... N'importe qui peut les capter : "il suffit pour ça d'un peu d'imagination".
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Vendredi 22/02/08 |
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"Connaissez-vous le ch'Nord ?"
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Mercredi 20/02/08 |
Julio Iglesias "El dia que me quieras" © 1915
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C'est un cas intéressant de deux chansons composées à 60 ans d'intervalle et qui se ressemblent étrangement (comme une aïeule et sa petite fille). La plus récente fut N°1 en France en 1974 et se vendit à 1 million d'exemplaires. Son titre : "Le premier pas". Chantée et interprétée au piano par Claude-Michel Schönberg, qui en avait écrit la musique et les paroles, elle était dédiée, dit-on, à celle qu'il allait épouser quelque temps plus tard : Béatrice Szabo, future Mme Borloo... La plus ancienne est un tango tout ce qu'il y a de plus argentin "El dia que me quieras" ("le jour où tu m'aimeras") : il fut composé et créé en 1915 par l'inventeur du tango : le grand Carlos Gardel (Toulouse 1890 - Medellin 1935). Je vous en propose ici une magistrale interprétation par Julio Iglesias (quand il chante en espagnol, ça le fait, grave !) Nous allons écouter alternativement l'un puis l'autre, et en fin de montage, je vous propose une superposition du saxo d'Iglesias derrière la voix de Schönberg : si vous osez prétendre que les mélodies n'ont rien à voir c'est que, décidément, vous êtes d'une mauvaise foi incurable :-)))
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Mardi 19/02/08 |
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Lundi 18/02/08 |
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"La peine de mort"
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Un quart de siècle après son abolition, la peine de mort continue en France de faire débat. Certains pays d'Europe comme la Pologne envisagent même d'y revenir.
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Vendredi 15/02/08 |
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Mercredi 13/02/08 |
Ottawan "T'es O.K." © 1980 vs Faudel "Mon pays" © 2006
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En 2006, le single "Mon pays" permet à Faudel de décrocher un disque de platine mérité, un bon texte servi par une musique accrocheuse. C'est cette musique que j'ai examinée à la loupe avec la mauvaise foi qui me caractérise. Et je lui ai trouvé quelques liens de parenté avec un tube disco sorti 18 ans plus tôt. Il s'agit d'une chanson du groupe Ottawan intitulé "T'es O.K." (T'es Bath, t'es In) qui fit un carton en 1980 (leurs autres tubes : D.I.S.C.O. et "Haut les mains"). Beaucoup remarqueront que le son d'Ottawan est la version disco d'un groupe antillais bien connu. Rien d'étonnant : le duo Daniel Vangarde - Jean Kluger est également crédité sur tous les disques de la Compagnie Créole. J'en profite pour rappeler que Daniel Vangarde, de son vrai nom Daniel Banghalter est le papa de Thomas Banghalter, qui comme chacun sait est l'un des deux musiciens de Daft Punk...
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Mardi 12/02/08 |
Michel Legrand "La Valse des Lilas" © 1955
Henri Salvador "La fin des vacances" © 1959 |
Rien que du très classique : en composant, en 1959, "La fin des vacances" sur des paroles de son complice Boris Vian, Henri Salvador aurait eu une réminiscence de la musique de "La Valse des Lilas" (datant de 1955), de Michel Legrand, que ça ne m'étonnerait pas. Cela dit, à mon avis, Salvador et Vian totalisaient à eux deux une grande somme de connaissance en matière de musique. S'ils ont sciemment brodé autour de ce thème musical, au risque d'un procès pour plagiat, c'est qu'ils étaient peut-être en mesure de démontrer que Michel Legrand lui-même s'était inspiré - c'est ce que prétendent certains confrères" d'un compositeur classique. Lequel ? Je cherche... |
Lundi 11/02/08 |
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L'hygiène corporelle
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En toute franchise, ce ne sont pas tant les chansons qui sont taboues que le sujet lui-même. Je m'explique en citant ce message d'une mère de famille que j'ai découvert sur un forum : Les odeurs corporelles / Sujet tabou ? Je me suis dit que la chanson, qui est (en principe) le reflet de notre société se doit d'évoquer ce sujet scabreux et peut-être contribuer à éduquer les masses populaires...
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Vendredi 08/02/08 |
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L'Amérique dans tous ses états
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Mercredi 06/02/08 |
Mardi 05/02/08 |
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Nâdyia "Parle-moi" 2004 vs Nâdyia "Roc" 2006 |
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La jeune chanteuse d'origine algérienne Nâdyia, qui fut en 1989 championne de France junior du 800 m ne manque pas de punch. il faut dire que son frère Kader Zighem est lui-même champion du monde de boxe française. A ses débuts influencée par Aretha Franklin et Barry White, elle s'éloigne progressivement du R&B pour se diriger vers le hip hop. En 2006, elle chante "Amies - ennemies" (où l'on entend un sample de la valse n°64 Op. 2 de Chopin) et surtout "(Comme un) Roc". Or on se rend compte que, bien qu'elle prétende avoir changé de style, cette chanson est une sorte d'auto-plagiat puisque on y retrouve pratiquement les mêmes ingrédients qu'un titre qu'elle interprétait deux ans plus tôt : "Parle-moi" (© 2004) |
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Chanteurs de variétés vs compositeurs romantiques Julien Clerc - Frédéric Chopin
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Les compositeurs de chansons contemporains doivent beaucoup aux compositeurs de musique romantique. Ce style qui a commencé au début du XIXème siècle se démarque de la période précédente dite classique par une place prépondérante faite à la mélodie (le plus souvent jouée au piano) : on peut la fredonner. Ces ressemblances sont comme des passerelles entre deux époques très précises : la première moitié du XIXème siècle et la seconde moitié du XXème. Julien Clerc "Jouez violons, sonnez crécelles" © 1972 Jacques Brel "Ne me quitte pas" © 1959 Serge Gainsbourg "Ma Lou, Marilou" © 1976 |
Lundi 04/02/08 |
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LA CENSURE
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Je vous propose un assemblage chronologique d'extraits de chansons dont le point commun est qu'elles ont été censurées. Nous aurons sans doute l'occasion de reparler de la censure dans cette chronique car le sujet est vaste et je ne peux pas prétendre être exhaustif avec un montage de 1'30''. (La censure pour raisons licencieuses, par exemple, méritera d'être traitée à part dans une autre chronique). Les chansons d'aujourd'hui ont été - ou sont encore - interdites (de radio, de TV, de diffusion, de publicité) car jugées subversives : le pamphlet vise directement le chef de l'Etat, le gouvernement ou encore s'en prend à ce qu'il est convenu de nommer "l'ordre public". C'est explicable (vu le contexte historique) pour la chanson de Pierre Dac, "Les fils de Pétain", enregistrée en Janvier 1944 à la Radio de Londres (les français prononçaient alors "la bébécé") qui, sur le territoire français, était brouillée (donc censurée) par les autorités d'occupation. Ça devient plus difficile à justifier dans la France républicaine et démocratique de 1962, lorsque un album de Léo Ferré, "Flash Alhambra - ABC", est retiré de la vente parce que la chanson "Mon Général" - interprétée en public - déplaît au régime gaulliste. La version studio, elle, sera aussitôt détruite avant sa sortie de l'usine de pressage. Dans les années Giscard, la chanson de Renaud "Hexagone", figurant dans son album "Amoureux de Paname" en 1975 est interdite d'antenne en 1980. Le 21 Juin 2005, jour de la fête de la musique, le groupe Sinsemilia, invité sur France 2 au journal de 13 heures, interrompt la chanson prévue, "Tout le bonheur du monde", dès le premier couplet, pour interpréter "Bienvenue en Chiraquie". Officiellement, ils n'ont pas été censurés, mais on ne les a plus vus sur France 2 depuis... Rappelez-vous : Bienvenue oh, oh, en Chiraquie Quelque mois plus tard, les Wampas affirment avoir été censurés par Canal + le 13 Janvier 2006 lors de l'émission "Vendredi pétantes" après avoir chanté "Chirac en prison" devant le député UMP et l'ancien ministre Bernard Debré. Ce que dément formellement la chaîne. Vrai ou faux ? On constate en tout cas que, de nos jours, se prétendre censuré est devenu pour un artiste un atout publicitaire non négligeable. Enfin en 2005, le groupe Polémix et La Voix Off (que Gérard Miller connaît bien), spécialisé dans les trucages faits à partir de voix d'hommes et de femmes politiques, réalise un clip amusant : sur une musique hip hop, Nicolas Sarkozy (qui à l'époque ne cache plus ses ambitions élyséennes), prétend s'en prendre à tous les "p'tits z'enfants"... Patatras ! La SACEM, partenaire des Inrocks, estime « non diffusable » le titre de Polémix et La Voix Off. Raison invoquée, selon le site du Nouvel Observateur : « le montage des propos de Nicolas Sarkozy rappellerait certains crimes commis par les nazis, comme la sélection d’êtres humains ou leur suppression pour inutilité. » Ce qui est compréhensible pour les sites pédophiles ou néo-nazis l'est moins en ce qui concerne les sites satiriques. Le prétendu "ordre moral" est-il vraiment de retour ? |
Vendredi 01/02/08 |
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Mercredi 30/01/08 |
Guy Marchand "Moi je suis tango" © 1975
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Sorti en septembre 2007, la chanson de Julie Zenatti, "Princesse (Tango)" extraite de son album "La boîte de Pandore" a été illustrée par un clip tourné dans un décor de cirque au milieu des jongleurs, trapézistes, et autres lanceurs de couteaux et comprenant une superbe scène de tango. Il est évident que, pour la partition de ce tango, le compositeur de Julie Zenatti s'est inspiré d'un chef d'œuvre du genre, la référence incontournable du bandonéon argentin : Astor Piazzola (1921 - 1992). Celui-ci avait composé en 1975 le célèbre "Libertango" (qu'il interpréta souvent en compagnie des plus grand jazzmen internationaux). C'est sur cette musique que Guy Marchand fit à la ême époque une adaptation française connue sous le titre "Moi, je suis tango". Comparons les deux chansons : il y a certes du cousinage dans l'air, mais ça permet surtout de vérifier que, trente-deux ans après, le style de Piazzola n'a pas pris une ride.
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Mardi 29/01/08 |
Claude Roy "Petit matin" © 1949 vs Bernard Lavilliers "Je te reconnaîtrai" © 2007
PETIT MATIN
JE TE RECONNAÎTRAI |
Nous en avions parlé ici-même il y a quelque temps : Bernard Lavilliers emprunte régulièrement tout ou partie de ses textes à des poètes, et non des moindres : Baudelaire, Hugo, Rilke... Ceux qui connaissent cette particularité,attendaient comme moi avec impatience d'écouter son nouvel album "Samedi soir à Beyrouth" (sorti le 21.01.08 soit lundi dernier) qui bénéficie d'une grosse publicité en ce moment sur tous les media. On n'a pas été déçu : c'est musicalement une bonne galette bien pêchue. Mais arrivé au huitième titre, un alexandrin accroche mon oreille : "Je te reconnaîtrai, complice du soleil". Un alexandrin qui semble d'une facture plutôt classique. Je saisis ces mots dans Google, et le moteur de recherche agit comme un détecteur de plagiat d'une redoutable efficacité. Le texte de la chanson "Je te reconnaîtrai", signée Bernard Lavilliers (paroles & musique) Ce texte a été mis en musique dans les années 60 par un certain James Ollivier (il y a même eu une ré-édition de l'album James Ollivier chante les poètes en 2000). C'était un chanteur "rive-gauche" qui fréquentait à l'époque les mêmes cabarets que Bernard Lavilliers (Le Port du Salut, le Cheval d'or, Chez Bernadette). Quand on compare les deux textes, on constate que à part deux vers restés intacts, les autres ont été habilement modifiés par permutation des hémistiches. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Nanar ne s'est pas foulé : dans le montage que vous allez entendre, il n'y a que DOUZE mots qui sont de son cru (ceux qui sont en rouge dans son texte)... ON PEUT COMPARER AUSSI BIEN À L'ÉCOUTE QUE DE VISU |
Lundi 28/01/08 |
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"Nostalgies coloniales"
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C'était l'époque ou la chanson française célébrait les négros, les bamboulas, les tonki-ki, les tonki-kinoises dociles, les bédouines soumises, le phantasme du pagnes africains, les noms à coucher dehors de ces êtres primitifs, leur aptitude à jouer du banjo, de la flûte en acajou (dont la forme et la couleur ne sont pas choisies au hasard) et même du tuba. Est-il bien certain que l'attitude colonialiste évoquée dans ces chansons ait vraiment disparu de notre mémoire collective ?
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Vendredi 25/01/08 |
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Mercredi 23/01/08 |
Baccara "Yes Sir I Can Boogie" © 1977
vs Nana Mouskouri " Con te partiro" © 1995
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Supposons que le Père Noël, s'étant trompé de cheminée, vous ait apporté un album de Nana Mouskouri paru en septembre 2007 et modestement intitulé "Les triomphes de Nana Mouskouri". Par curiosité, vous écoutez cet album et vous retrouvez une rengaine que vous connaissez bien : "Con te partiro" (qui, d'ailleurs, n'est pas un triomphe de Nana Mouskouri, mais d'Andrea Bocelli... Ouh les menteurs !). Or ce pseudo-opéra vous horripile presque autant que l'interprétation maniérée de la dame aux lunettes. Que faire ? Cherchez dans votre discothèque : vous vous apercevrez que cette chanson, qui date de 1995, ressemble assez nettement à un tube disco de 1977, (réédité avec le même succès en 1989) intitulé "Yes Sir I Can Boogie" et interprété par un duo de jolies filles nommé Baccara. Ce sont à l'origine deux danseuses espagnoles, Mayte Matheos et Maria Mendiola découvertes par un producteur allemand. Elles représenteront le Luxembourg à l'Eurovision l'année suivante et obtiendront la 7ème place (sur 20 candidats) avec le titre "Parlez-vous français ?" En utilisant deux platines, vous allez pouvoir, comme moi, faire un mixage qui transformera progressivement la chanson de Nana Mouskouri en un disco torride. Merci à Luc, auditeur fidèle, pour cette judicieuse suggestion !
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Mardi 22/01/08 |
Village People "YMCA" © 1978
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David Hasselhoff "Crazy For You" © 1990
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D'abord connu comme acteur de soap opera (6 ans dans "Les feux de l'amour" à la fin des années 70) et de séries américaines comme K2000 (4 ans) ou "Alerte à Malibu", dont il devient producteur exécutif deux ans après y avoir été engagé comme comédien (tournage renouvelé pendant dix saisons), David Hasselhoff fut considéré par le Guiness Book des Records comme l'homme le plus "vu" du monde étant donné le succès international de la série (il fera aussi en 2003 une courte apparition dans "Bob l'éponge") Il réalise son rêve de devenir chanteur (presque exclusivement en Allemagne). En 1989, il interprète "Looking For Freedom" devant un million de personnes sur le Mur de Berlin peu avant sa chute, ce qui lui vaut de rester en tête des charts pendant trois mois d'affilée. C'est l'année suivante, en 1990, qu'il chante "Crazy For You"... Dire que ce titre a été inspiré par le grand succès disco des Village People, "YMCA" (1978) est un euphémisme : si la mélodie du couplet est légèrement remaniée, celle du refrain ne laisse plus planer aucun doute. On y retrouve pratiquement la même orchestration, les mêmes "pêches" de cuivres. Pour mémoire, Les Village People était un groupe disco américain des années 80 produit par deux français, Jacques Morali & Henri Belolo. |
Lundi 21/01/08 |
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"Les prêtres et l'amour"
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Les chansons qui ont abordent le thème délicat de la sexualité des prêtres ont très peu de chances d'êtres programmées en TV ou radio, tout au moins aux heures de grande écoute. Dans ce débat, on sait que l'argument principal de nos ligues de vertu c'est : "ce que vous dites des prêtres catholiques, vous ne le diriez pas des ministres du culte musulman ou juif."
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Vendredi 18/01/08 |
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1 Manau Le chant des druides |
Mercredi 16/01/08 |
Do you wanna dance 1958 (Bobby Freeman)
Douliou, Douliou St Tropez 1965
Geneviève Grad (Raymond Lefèvre) B.O.F "Le Gendarme de St Tropez"  |
Il est plutôt amusant de faire se rencontrer deux chansons venant d'horizons radicalement différents. Et quoi de plus éloigné que l'univers sucré de la chanson popularisée par Les Beach Boys et reprise ici par Voulzy et d'autre part "Douliou, douliou Saint Tropez", le twist endiablé du film "le Gendarme de St Tropez". L'interprète de la chanson, Geneviève Grad, est la comédienne qui joue la fille de Louis de Funès dans le film. Pour la petite histoire, elle a eu un fils d'Igor Bogdanoff.
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Mardi 15/01/08 |
Linda Ronstadt "It's So Easy (To Fall In Love)" 1977
Renaud "L'entarté" 2002 |
Le 28 Mai 2002 paraît l'album de Renaud "Boucan d'Enfer", le premier depuis huit ans si on excepte un album consacré à Brassens sept ans auparavant. On sait qu'il a traversé des épreuves qui l'ont marqué physiquement, et moralement. Sa voix a perdu de sa gouaille, mais, quelques bonnes chansons en témoignent, son talent d'écriture est resté intact. Nous nous intéressons plus particulièrement aujourd'hui à "L'entarté", une charge féroce contre Bernard-Henri Lévy où Renaud n'oublie aucun détail, mais en épargnant cependant Arielle Dombasle avec une certaine élégance... Tendez un peu l'oreille : la mélodie de cette chanson, son style, son orchestration (guitare distor) devrait vous rappeler un bon vieux tube anglophone de 1977 : il s'agit de "It's So Easy (To Fall In Love") dans une version immortalisée par Linda Ronstadt. Précisons que ce n'est pas Linda Ronstadt qui à créé cette chanson, mais l'un des pionniers du Rock n' Roll blanc Buddy Holly en 1958. Mais, alors que la version d'origine n'était jamais entrée dans les charts américains, celle de 1977 avait atteint la 5ème place. |
Lundi 14/01/08 |
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"Hommes (adultes) et jeunes filles (mineures)"
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Aujourd'hui, le thème "tabou" pourrait presque nous valoir le lynchage, car il a une connotation sulfureuse. Les arguments de Tino Rossi ("Tchi-Tchi") ou Charles Aznavour ("Donne tes seize ans") s'inscrivent dans la lignée des "chantages du vieux Ronsard" (dixit Maxime Leforestier dans "Les lianes du temps") que nous avons tous appris par cœur, au collège, en pleine puberté : Art Sullivan (chanteur belge des années 70) a l'air d'un satyre faisant la sortie des maternelles, Georges Moustaki retrouve ses émois d'adolescent au contact d'une adolescente. Henri Tachan, Serge Gainsbourg, Antoine, Johnny Hallyday et même France Gall (jouant les Lolitas dans un duo avec Maurice Biraud) font plutôt dans l'ironie grinçante, le clin d'œil majuscule... A cette nuance près qu'aujourd'hui, il n'est pas certain que ça fasse rire, ni d'ailleurs qu'ils oseraient reprendre ces chansons-là... Tchi Tchi Tino Rossi |
Vendredi 11/01/08 |
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1 Michel Sardou Bonsoir Clara |
Mercredi 09/01/08 |
Peaches "I'm the Kinda" 2003
Avril Lavigne "I Don't Have To Try" 2007
Lush "I Wanna Be Your Girlfriend" © 1970
Avril Lavigne "Girlfriend" © 2007
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L'album de la chanteuse canadienne anglophone Avril Lavigne "The Best Damn Thing" sorti en avril 2007 a suscité des polémiques en cascades. • Tout d'abord, en juin, la chanteuse-pianiste (également candadienne) Chantal Kreviazuk se plaint d'avoir été spoliée de la paternité d'un titre, "Contagious" qu'elle a composé en sa présence. • Le 2 juillet, c'est au tour d'un groupe américains des années 70, The Rubinoos qui porte plainte car la chanson "Girlfriend" est un plagiat manifeste de leur vieux tube "I Wanna Be Your Boyfriend" (repris par le groupe féminin Lush sous le titre "I Wanna Be Your Girlfriend") • Le 10 juillet, c'est la chanteuse Canadienne Peaches qui reproche à Avril Lavigne d'avoir transformé sa chanson "I'm The Kinda" pour en faire "I Don't Have To Try". C'est très exagéré : il y a quelques différences notables : notamment le mot "fatherfucker" chez Peaches qui devient "motherfucker" chez Avril Lavigne. Vu le niveau lexical des donzelles, on ne regrette pas de s'être tapé sept ans d'anglais dans sa jeunesse ! Quoi qu'il en soit, ces trois litiges ont été réglé "à l'amiable", (autrement dit il a dû circuler un paquet d'oseille pour étouffer l'affaire, mais ça ne nous regarde pas)...
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Mardi 08/01/08 |
Philippe Lavil "Sauvage" 1983 vs
Yannick Noah "Simon Papa Tara" 2000
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Juste après le succès de "Il tape sur des bambous" (1982) qui relance définitivement sa carrière (après une traversée du désert qui aura duré dix ans), Philippe Lavil enregistre une moyenne de deux 45 T par an avec la même équipe (Didier Barbelivien pour les textes et Michel Héron pour les musiques). Ce même Michel Héron qui, jeune chanteur-compositeur dans les années 70, s'était fait un peu plagier un refrain qui est devenu "Made in Normandie" signé par Eric Charden (nous en avons parlé récemment). La mésaventure va se reproduire mais avec un retard de 17 ans : Le refrain de la chanson "Sauvage" interprétée par Philippe Lavil en 1983 (écrite par Héron & Barbelivien) "Simon Papa Tara" un titre de Yannick Noah paru en 2000 et signé par un certain J. Kapler (autrement dit Robert Goldman, frère de Jean-Jacques) que nous avons déjà épinglé à plusieurs reprises, notamment avec un superbe autoplagiat : "Parle-moi" (écrite pour Isabelle Boulay) est la copie conforme d'un tube écrit un an auparavant pour Tina Arena (qui n'a guère apprécié ce tour de passe-passe) "Aller plus haut". |
Lundi 07/01/08 |
Bétisier "Les Divas" (Les catastrophes lyriques)
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Beaucoup d'amateurs de lyrique ont entendu parler de cette fameuse cantatrice qui chantait si faux que ses enregistrements et ses récitals étaient très prisés des amateurs de catastrophes musicales. Comme le démontrent les extraits que vous allez entendre, elle a fait des émules dont les disques sont très recherchés. On va donc retrouver • la grande Florence Foster-Jenkins dans un extrait de la "Flûte enchantée" de Mozart • Sari Bunchuk Wontner dans "La Traviata" (Verdi) • Tryphosa Bates-Batcheller interpréter "Canzonetta" de Meyer-Helmud • Natalia De Andrade dans "Manon" de Massenet • Mireille Mathieu dans "Mille Colombes" par un beau soir de Mai... • Florence Davis (prof de chant, ancienne de Starmania et de la Bande à Basile) dans "Le Blues du businessman" On peut en trouver quelques morceaux choisis sur le site http://www.counterpoint-music.com/specialties/muse.html. Ces albums s'intitulent "Le modèle surpassé" ou bien "Meurtres dans les aigüs" et je n'ai pas pu résister au plaisir de vous en offrir quelques extraits. Sachez aussi qu'on trouve également sur le site d'Amazone une rubrique intitulée Female Artists who Look much better than they "sing", ce qui, vous en conviendrez, n'est guère charitable. http://www.amazon.com/Female-Artists-better-than-they/lm/LLDE1AP23OTQ |
Vendredi 21/12/07 |
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1 Francis Blanche Le Père Noël |
Mercredi 19/12/07 |
Bob Dylan "Don't Think Twice, It's All Right"' 1963
Johnny Cash "Understand Your Man" 1971 |
Tous ceux qui, comme moi, ont connu Bob Dylan grâce aux adaptations de Hugues Aufray doivent se rappeler une chanson intitulée "N'y pense plus, tout est bien". La version originale de Dylan, "Don't Think Twice, It's All Right" - écrite et composée par lui - figurait dans son tout premier album, paru en 1963, ou figurait par ailleurs son premier grand hit international "Blowin" In The Wind" ("Ecoute dans le vent"). En Février 1969, Dylan enregistrait cette même chanson en duo à Nashville avec le grand chanteur de country Johnny Cash, mais cette version n'a jamais été commercialisée. Mais cette séance a peut-être donné des idées à Johnny Cash, qui, deux ans plus tard, en 1971, signe et interprète un air de country en tous points similaire (en plus cow-boy) : "Understand Your Man". Il serait étonnant que cela ait occasionné un litige entre eux car ils étaient très proches. D'autant que certains "folkloristes" les auraient mis d'accord tous les deux en leur démontrant qu'ils avaient tous deux puisé à la même source : il s'agirait vraisemblablement d'une chanson folk écrite en 1960 par un certain Paul Clayton intitulée "Who's Gonna Buy Your Ribbons When I'm Gone"... Mais ça, c'est de l'histoire ancienne....
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Mardi 18/12/07 |
James Brown plagie "Hot Koki"( 1973)
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On ne peut pas dire que le chanteur camerounais André-Marie Tala soit le roi des veinards : orphelin à 12 ans, aveugle à 15 ans il doit beaucoup artistiquement à son compatriote Manu Dibango qui le fait signer chez Philips/Polygram en 1970. Son premier disque se vend à 120.000 exemplaires, ce qui laisse bien augurer de la suite. La suite, c'est la chanson "Hot Koki" un succès international 1973 qui vient aux oreilles de James Brown. Lequel n'hésite pas à la plagier entièrement - sauf le texte qui de Camerounais devient anglais - et fait un carton sous le titre "Hustle" en 1975. Enfin, à vrai dire, le vrai titre c'est : "Everybody's Doin' The Hustle and Dead on the Double Bump " Aux termes d'un long procès (comme c'est la coutume quand on a affaire à des avocats américains), Tala réussit quand même à obtenir 15 % des droits d'auteur... (des miettes !). En 1978, Claude François décide de le produire sous son label "Flèche". Et c'est à ce moment-là qu'il a la mauvaise idée de vouloir changer une ampoule dans sa salle de bain. Quand je vous disais qu''André-Marie Tala n'était pas le roi des veinards... Notes & références Everybody's Doin' The Hustle and Dead on the Double Bump (1975) Né le 29 Octobre 1950 à Bandjoun, Ouest Cameroun, en pays Bamiléké, André Marie Tala perd sa mère à l'âge de quatre ans et son père douze ans plus tard. Ces deux drames encadrent un autre beaucoup plus grave: il perd la vue brutalement à 15 ans. Recueilli par sa grand-mère, le jeune Tala se consacre dès lors entièrement à sa passion: la musique. |
Lundi 17/12/07 |
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l'apologie du tabac
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01. Comptine Enfantine "J'ai du bon tabac" |
Vendredi 14/12/07 |
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1 Jacques Dutronc "Ballade du bon et des méchants" Le bon et les méchants – Lelouch ©1976
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Mer 12/12/07 |
Patrick Bruel "Adieu" 2006
Herbert Pagani "L'Etoile d'or" 1974 |
Lorsque Jean-Bernard Hebey nous a fait écouter la semaine dernière la chanson de Patrick Bruel "Adieu" extraite de son album "Des souvenirs devant" - © Mars 2006 - j'ai eu l'impression d'avoir déjà entendu cette mélodie. Cette impression s'est muée en certitude quand j'ai retrouvé un album d'Herbert Pagani datant de 1974 "Les années de la rage et de l'amour" où il interprète "L'étoile d'or". Cette chanson qui résume en 2'30'' l'histoire du peuple Hébreu utilise un schéma mélodique proche de celle de Bruel qui évoque les attentats terroristes de Madrid et des Twin Towers... Le plus étrange, c'est que les paroles semblent aussi parfois se répondre... |
Mardi 11/12/07 |
Johnny Hallyday "Toute la musique que j'aime" © 1973
Johnny Hallyday "Chavirer les foules" © 2007
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Sorti le 12 Novembre 2007, au moment où on commence à penser aux cadeaux de Noël, le dernier album de Johnny Hallyday, "Le cœur d'un homme" ne devrait pas décevoir ses admirateurs. Du blues, du blues, du blues accompagné par la fine fleur de la gratte acoustique. Ça tient la route, incontestablement. Les puristes vont peut-être objecter que ça reste du blues assez franchouillard. Mais tout le monde n'apprécie pas forcément les versions originales, pas vrai ? On a beaucoup entendu "Always" en radio, mais, lors de ses prestations télévisées, Johnny semble beaucoup miser sur une chanson "up tempo", très scénique, intitulée "Chavirer les foules". Mais, à moins d'avoir des problèmes d'acouphènes, tout le monde aura remarqué l'étrange ressemblance de ce blues avec l'un des plus grands tubes de notre vedette : "Toute la musique que j'aime" (©1973). D'ailleurs ce sont les mêmes auteurs & compositeurs qui sont crédités : Michel Mallory (vive la Corse !) et Johnny Hallyday. Les instrumentistes ont sans doute été priés de trouver un leitmotiv de guitare au moins aussi accrocheur de celui du modèle de référence, et roule Mimile ! Mais, ne voilons pas la face, si on superpose les deux chansons, on ne peut que constater l'évidence, Johnny parodie Hallyday !
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Lundi 10/12/07 |
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1 Robert Lamoureux Banlieue |
Mercredi 05/12/07 |
Ferré Grignard "My Crucified Jesus" 1966
Johnny Hallyday "Cheveux Longs, idées courtes" 1966
Gilles Thibaut - Johnny Hallyday
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Pour les rescapés de l'époque "Salut les Copains", la chanson de "Cheveux longs, idées courtes" évoque la querelle entre deux stars de la variété, Johnny Hallyday et Antoine, une page d'histoire que la postérité retiendra sous le nom de "Guerre des deux futurs presbytes" : Optic 2000 et Atoll. En 1966, l'idole des jeunes a un sérieux challenger qui pourrait la faire basculer de son piédestal. Il s'agit d'un émule de Bob Dylan déguisé en beatnik. Cheveux longs, chemises à fleurs, Antoine, dans ses "Elucubrations" évoque la possibilité d'enfermer Johnny dans une cage à Médrano. Outré par ce crime de lèse-Hallyday, Gilles Thibaut concocte un pamphlet quelque peu réactionnaire, dont la musique est signée par Johnny lui-même, la chanson "Cheveux longs, idées courtes". Signée... Mais pas vraiment composée, car pour se moquer des beatniks, il s'inspire délibérément de "My Crucified Jesus", une chanson anglophone écrite la même année par un authentique chanteur beatnik, le flamand Ferré Grignard. Son seul titre de gloire aura été de faire l'Olympia en vedette en 1966. Il est également l'auteur de "Ring, Ring, I've Got To Sing", une chanson adaptée en français par Claude François sous le titre "C'est moi"... |
Mardi 04/12/07 |
UN SAMPLE QUI A BEAUCOUP SERVI : George Benson "Gimme The Night" © 1980
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Encore un leitmotiv funky - guitare-basse-batterie - qui a beaucoup servi en France : Cet échantillon rythmique légèrement transposé, sert de base à la célèbre chanson "Je danse le Mia", interprétée par le groupe de hip hop marseillais I AM dans l'album "Ombre et Lumière" © 1993... Et enfin, en 2005, Jean Dujardin recycle à son tour ce sample - dans la même tonalité que l'original - pour faire tourner son parodique "Casse de Brice" - du film "Brice de Nice" -
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Lundi 03/12/07 |
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"Le plaisir solitaire"
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J'aimerais, c'est une nouveauté, vous proposer des assemblages d'extraits de chansons permettant une réflexion, souriante de préférence, sur des thèmes "sensibles", tabous, voire scabreux, et la façon - poétique, allusive, ou caricaturale - dont ils ont été traités par la chanson dite "populaire", révélatrice de l'évolution (ou de la régression) des mœurs. Et, comme premier thème, pourquoi ne parlerions-nous pas, entre la poire et le fromage,
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Vendredi 23/11/07 |
Elgar Kosma Ferrat Vartan Charden Aimer à perdre la raison Jean Ferrat
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Chez moi (Serge Lama)
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22/12/2005 |
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John Lennon "Happy Xmas" 1971 |
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Un montage de circonstance à partir d'une chanson de Noël. John Lennon sortit un single en décembre 1971 un mois après l'album "Imagine" avec une chanson intitulée "Happy Xmas" (sous-titré "War Is Over"), où il est accompagné par le Plastic Ono Band et une chorale enfantine. Cette chanson n'est rien d'autre que le "papier-carbone" plus ou moins ré-orchestré d'une chanson dont Hugues Aufray signa l'adaptation française en 1966. Il s'agit de "Stewball", un traditionnel américain remis au goût du jour au début des années 60 par Peter Paul & Mary puis immortalisé par Joan Baez. Cela nous permet une quadruple confrontation : les trois versions pré-citées pour "Stewball", et une pour "Happy Xmas". |
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Mardi 06/02/2007 |
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Bob Dylan "Girl From The North Country" 1963 |
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Pour la génération baba-cool, "Girl From The North Country" est avec "Blowin' In The Wind" la chanson la plus représentative du Bob Dylan des années folk. Elle figurait, avec "Blowin' In The Wind" - à l'époque un tube mondial - dans l'album "The Freewheelin' Bob Dylan" paru en 1963. Elle fut traduite par Hugues Aufray en 1966 sous le titre "La Fille du Nord" dans l'album "Aufray chante Dylan" qui a largement contribué à la notoriété de Dylan chez-nous. "Ballad Of Geraldine", qui lui ressemble comme deux gouttes... de scotch, fut créée deux ans plus tard, en 1965 par Donovan (Leitch), le concurrent britannique de Bob Dylan, qui fut de tous les voyages (y compris psychédeliques) de la galaxie Beatles. Vérifications faites, ces deux chansons, comme beaucoup de mélodies de style country, sont toutes deux des "emprunts" non-avoués à d'obscures ballades sans titre, héritage probable des premiers migrants irlandais en Amérique (XVIIIème siècle). Pour identifier les interprètes, c'est simple : la voix de Bob Dylan est plus aigüe (d'un octave) que celle de Donovan. |
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Saison 2005
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Greensleeves vs Amsterdam (Brel) |
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Le poème Greensleeves est attribué au roi d'Angleterre Henri VIII.
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"Amsterdam" (J. Brel) (traditionnel irlandais transcrit - et signé par Ludwig Van Beethoven en 1814) |
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Alors là, pour le coup, je vais employer un ton solennel pour prévenir tout le monde : vous allez avoir l'impression d'une hallucination auditive. Que dire de plus ? Nous avions déjà remarqué une ressemblance entre "Amsterdam" et un autre traditionnel Anglais, "Greesleeves", dont le texte est attribué au Roi Henry VIII, mais la mélodie n'était pas aussi proche de celle de Brel que celle-ci. Je ne pense pas que le Grand Jacques fût un plagiaire, mais j'ai entendu dire qu'il était passionné d'histoire médiévale |
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